HERAKUT
Œuvres disponibles
Biographie
HERAKUT, vivent et travaillent à Berlin (Allemagne)
Jasmin Siddiqui, dit HERA
Née en 1981
Falk Lehmann, dit AKUT
Né en 1977
Herakut est né de la fusion des noms de deux artistes allemands qui vivaient de part et d’autre du mur de Berlin avant la réunification. Le duo réside et travaille à Berlin. Hera (Jasmin Siddiqui) est née à Francfort en 1981, et Akut (Falk Lehmann), membre du collectif Ma’Claim, à Schmalkalden en 1977. C’est dans le cadre de l’édition 2004 de l’Urban Art Festival de Séville que le tandem s’est constitué. Leurs styles, à la fois différents techniquement et similaires dans l’approche onirique, soulignent deux personnalités opposées. Hera a pris pour pseudonyme le nom de la déesse grecque de la vie et de la famille, se concentrant sur le tracé, la composition et l’écriture tout en privilégiant une palette restreinte. Akut, quant à lui, s’est spécialisé dans le photoréalisme. Ils ont suivi chacun de leur côté des études universitaires de communication visuelle et de design graphique ; Akut, qui aime la précision, travaille calmement et de façon organisée, tandis que sa complice Hera est beaucoup plus spontanée, développant l’image en plus grand, s’attachant à son contenu, au thème de la peinture et à l’histoire qu’elle raconte. Elle utilise un matériel varié (bombe aérosol, peinture acrylique, fusain, etc.). Les messages écrits que contiennent leurs œuvres sont apposés d’un commun accord, avec une vision et des valeurs communes. Au début de leur collaboration, ils utilisaient beaucoup de citations du poète américain Jeffrey McDaniel ou du rappeur Slug d’Atmosphere, pour les remplacer au fil du temps par les mots d’Hera. Herakut utilise le prisme du Street Art comme passerelle pour connecter les dimensions artistiques et sociales. C’est pourquoi on retrouve, dans l’imagerie magnifiée qui leur est propre, les communautés délaissées telles que les SDF ou les réfugiés. Les yeux des personnages d’Herakut, qui semblent leur manger le visage, frappent par leur vivacité sereine. Chaque œuvre, à la fois figurative et narrative, invite le spectateur à se plonger dans les thématiques chères au tandem germanique : la folie qui nous habite et celle qui nous entoure. Le duo s’évertue bien souvent à interpréter le monde étrange qui est le nôtre au travers de l’imagination enfantine et de la figure animale. Le rêve ainsi créé devient alors un bouclier pour s’échapper de la dure réalité, ce qui se retrouve dans leur représentation d’enfants souvent engoncés dans des peaux animales comme pour se protéger du monde extérieur.
Jasmin Siddiqui, dit HERA
Née en 1981
Falk Lehmann, dit AKUT
Né en 1977
Herakut est né de la fusion des noms de deux artistes allemands qui vivaient de part et d’autre du mur de Berlin avant la réunification. Le duo réside et travaille à Berlin. Hera (Jasmin Siddiqui) est née à Francfort en 1981, et Akut (Falk Lehmann), membre du collectif Ma’Claim, à Schmalkalden en 1977. C’est dans le cadre de l’édition 2004 de l’Urban Art Festival de Séville que le tandem s’est constitué. Leurs styles, à la fois différents techniquement et similaires dans l’approche onirique, soulignent deux personnalités opposées. Hera a pris pour pseudonyme le nom de la déesse grecque de la vie et de la famille, se concentrant sur le tracé, la composition et l’écriture tout en privilégiant une palette restreinte. Akut, quant à lui, s’est spécialisé dans le photoréalisme. Ils ont suivi chacun de leur côté des études universitaires de communication visuelle et de design graphique ; Akut, qui aime la précision, travaille calmement et de façon organisée, tandis que sa complice Hera est beaucoup plus spontanée, développant l’image en plus grand, s’attachant à son contenu, au thème de la peinture et à l’histoire qu’elle raconte. Elle utilise un matériel varié (bombe aérosol, peinture acrylique, fusain, etc.). Les messages écrits que contiennent leurs œuvres sont apposés d’un commun accord, avec une vision et des valeurs communes. Au début de leur collaboration, ils utilisaient beaucoup de citations du poète américain Jeffrey McDaniel ou du rappeur Slug d’Atmosphere, pour les remplacer au fil du temps par les mots d’Hera. Herakut utilise le prisme du Street Art comme passerelle pour connecter les dimensions artistiques et sociales. C’est pourquoi on retrouve, dans l’imagerie magnifiée qui leur est propre, les communautés délaissées telles que les SDF ou les réfugiés. Les yeux des personnages d’Herakut, qui semblent leur manger le visage, frappent par leur vivacité sereine. Chaque œuvre, à la fois figurative et narrative, invite le spectateur à se plonger dans les thématiques chères au tandem germanique : la folie qui nous habite et celle qui nous entoure. Le duo s’évertue bien souvent à interpréter le monde étrange qui est le nôtre au travers de l’imagination enfantine et de la figure animale. Le rêve ainsi créé devient alors un bouclier pour s’échapper de la dure réalité, ce qui se retrouve dans leur représentation d’enfants souvent engoncés dans des peaux animales comme pour se protéger du monde extérieur.