Isaac Cordal
Œuvres disponibles
Biographie
Isaac Cordal, né en 1974, est un artiste Espagnol originaire de Pontevedra en Galice. Il a étudié la sculpture à l’université des Beaux-Arts de sa ville natale, puis cinq années à l’école de Canteiros Pontevedra dans la spécialité de conservation des vieilles pierres. Il a aussi étudié au College of Arts de Camberwell à Londres. Son travail comprend la sculpture et la photographie en immersion dans l’environnement citadin. Il s’est fait connaître dans la sphère du Street Art grâce à son projet « Cement Eclipses » (éclipses de béton) consistant en une série de figurines miniatures dissimulées dans les interstices urbains de plusieurs métropoles du monde et photographiées in situ. Ces figurines sont une métaphore de la condition humaine contemporaine dans des contextes où l’homme se trouve souvent projeté dans des situations anxiogènes. Cordal critique ouvertement le joug de l’oligarchie, la lutte des classes, la politique… Autant de toiles de fonds où l’humain suffoque et s’atrophie au point de devenir minuscule, écrasé par les dérives sociétales, les désordres climatiques engendrant la dégradation de la planète ou encore la misère environnante.
Les sculptures d’Isaac Cordal mettent souvent en scène le même personnage comme un modèle d’exposition présenté dans un diorama : un stéréotype social d’âge moyen ressemblant à un costard-cravate gris portant un attaché-case. Ce personnage désabusé, sorte de leitmotiv dans l’œuvre de Cordal, a fait l’objet d’ouvrages d’envergure. On a pu le voir notamment à Nantes en 2013 dans Follow the Leader, une réflexion acerbe sur l’inertie des masses et les méfaits du capitalisme.
L’installation réunissait près de 2000 statuettes dans une cité miniature en ruines, le tout s’étendant sur une surface de 360 m² et ayant nécessité la confection de 60 moulages différents. En travaillant la figure de l’être ordinaire avec les matériaux qui servent à construire les villes, Cordal concrétise son emmurement, à l’instar d’un Kafka dépeignant l’univers oppressant d’une bureaucratie absurde et brutale. L’artiste vit entre Bruxelles, Londres et Pontevedra.
Les sculptures d’Isaac Cordal mettent souvent en scène le même personnage comme un modèle d’exposition présenté dans un diorama : un stéréotype social d’âge moyen ressemblant à un costard-cravate gris portant un attaché-case. Ce personnage désabusé, sorte de leitmotiv dans l’œuvre de Cordal, a fait l’objet d’ouvrages d’envergure. On a pu le voir notamment à Nantes en 2013 dans Follow the Leader, une réflexion acerbe sur l’inertie des masses et les méfaits du capitalisme.
L’installation réunissait près de 2000 statuettes dans une cité miniature en ruines, le tout s’étendant sur une surface de 360 m² et ayant nécessité la confection de 60 moulages différents. En travaillant la figure de l’être ordinaire avec les matériaux qui servent à construire les villes, Cordal concrétise son emmurement, à l’instar d’un Kafka dépeignant l’univers oppressant d’une bureaucratie absurde et brutale. L’artiste vit entre Bruxelles, Londres et Pontevedra.