FINTAN MAGEE
Œuvres disponibles
Biographie
Fintan Magee est né à Lismore en Australie en 1985. Il est installé à Brisbane. Figure majeure de la scène urbaine, il a une centaine d’œuvres murales à son compteur, visibles dans le monde entier. Issu de la culture du graffiti vandale, il s’y adonne pendant dix ans avant de se spécialiser dans les fresques figuratives à fleur de buildings.
Le graffiti influence fortement sa démarche car pour lui, ce mouvement représente une première étape dans son développement en tant que peintre et muraliste. Son père est originaire d’Irlande du Nord, où la violence sévissait dans les années 80. Dès son plus jeune âge, les peintures murales à Derry et à Belfast le marquent. Dans la région, ces fresques étaient souvent politiques, mais d’autres étaient utilisées à des fins militaires ou pour marquer le territoire. C’est de là qu’est venue sa fascination pour les murs et l’idée de les utiliser comme des tableaux pour faire passer un message au public. Pour Fintan Magee, graffiti et muralisme ont toujours été connectés.
Pour préparer ses visuels, l’artiste s’inspire du lieu où se situe la surface qu’il va peindre. Tel un journaliste de terrain, il prend des photos, discute avec les habitants, récolte les informations qui vont nourrir son histoire. Dans un mélange de réalisme et d’onirisme poético-social, les personnages sont fréquemment représentés en lévitation, comme propulsés dans une dimension qui se joue de la gravité urbaine et humaine. Sa galerie de portraits montre souvent les sujets transportant une charge sur le dos. Qu’elle soit physique ou émotionnelle, cette charge nous renvoie à quelques-unes des problématiques phares qui pèsent sur notre époque : réchauffement climatique, crise des
migrants, lutte des classes. L’art de Fintan Magee s’attache à décrire, sans jugement ni complaisance, les dérives de nos sociétés consuméristes.
Les changements de climat dus à la pollution de la planète engendre le chaos, comme en atteste son expérience personnelle : en 2011, sa maison est dévastée par les inondations à Brisbane. C’est pourquoi l’élément liquide est omniprésent dans ses travaux – peinture, vapeur, eau ou sueur imprègnent littéralement les œuvres. Fintan Magee peint un monde qui se désagrège, où tout se délite sous l'action de l'eau et du réchauffement climatique.
Le graffiti influence fortement sa démarche car pour lui, ce mouvement représente une première étape dans son développement en tant que peintre et muraliste. Son père est originaire d’Irlande du Nord, où la violence sévissait dans les années 80. Dès son plus jeune âge, les peintures murales à Derry et à Belfast le marquent. Dans la région, ces fresques étaient souvent politiques, mais d’autres étaient utilisées à des fins militaires ou pour marquer le territoire. C’est de là qu’est venue sa fascination pour les murs et l’idée de les utiliser comme des tableaux pour faire passer un message au public. Pour Fintan Magee, graffiti et muralisme ont toujours été connectés.
Pour préparer ses visuels, l’artiste s’inspire du lieu où se situe la surface qu’il va peindre. Tel un journaliste de terrain, il prend des photos, discute avec les habitants, récolte les informations qui vont nourrir son histoire. Dans un mélange de réalisme et d’onirisme poético-social, les personnages sont fréquemment représentés en lévitation, comme propulsés dans une dimension qui se joue de la gravité urbaine et humaine. Sa galerie de portraits montre souvent les sujets transportant une charge sur le dos. Qu’elle soit physique ou émotionnelle, cette charge nous renvoie à quelques-unes des problématiques phares qui pèsent sur notre époque : réchauffement climatique, crise des
migrants, lutte des classes. L’art de Fintan Magee s’attache à décrire, sans jugement ni complaisance, les dérives de nos sociétés consuméristes.
Les changements de climat dus à la pollution de la planète engendre le chaos, comme en atteste son expérience personnelle : en 2011, sa maison est dévastée par les inondations à Brisbane. C’est pourquoi l’élément liquide est omniprésent dans ses travaux – peinture, vapeur, eau ou sueur imprègnent littéralement les œuvres. Fintan Magee peint un monde qui se désagrège, où tout se délite sous l'action de l'eau et du réchauffement climatique.